La pièce montée
Création alimentaire dirigée par Patrick Abejean, assisté par Hélène Sarrazin.
Février 1988, Cave Poésie Théâtre de la Digue, Théâtre Garonne, Théâtre de la main d’or (Paris) et tournée en France.
Avec : Anne-Marie Bonange, René Gouzenne, Hélène Sarrazin, Esther Hutteman ou Valérie Véril, Jean-marie Doat, Bruno Ouzeau ou Francis Azéma, Patrick Abejean.
Au début des années 60, sept personnages d'une famille d'origine rurale, dans le Sud-Ouest de la France, se retrouvent à la fin d'un repas dominical avec leur amis invités : les spectateurs.
Se joue autour d'une table de banquet à laquelle prennent place comédiens et spectateurs.
A croquer ! Il y a des Molière qui se perdent.
Pas de naturel de Théâtre… comme si tout dans cette pièce était affaire d’authenticité ; dialogues, ton de voix, profil des personnages, reconstitution minutieuse des années soixante…
Valérie Appert
Le journal de Toulouse
Durant deux heures le public est invité à partager, avec la pâtisserie, les grandeurs et misères d’un repas de famille.
Écrite à partir d’une réalité éprouvée par tout un chacun, elle ne cède pas à la tentation du dîner de tête ou de la caricature. La création des Cyranoïaques est réaliste et franchement revigorante.
Le spectateur, ni voyeur, ni acteur de fortune, est témoin d’une fête à laquelle le fil de la soirée l’amène à se mêler jusqu’à la photo souvenir. Le célèbre couple acteurs/public en est tout chamboulé ; le fameux 4eme mur livré à la démolition. On est tenté de se servir un coup de rouge (on hésite, c’est quand même un élément du spectacle). On est simplement heureux d’être.
Christian Bonrepos Flash
C’était chaud et doux comme les souvenir… On sort de « La pièce montée » avec le sentiment d’avoir participé à un moment à part, théâtre qui n’en est plus vraiment, qui vous intègre, vous « avale » pour faire de vous un peu plus qu’un spectateur.
Viviane Nortier La Dépêche du Midi
« Un petit miracle »
Une science parfaite du théâtre.
Chaque comédien EST son personnage,
Parfaitement, entièrement, sans artifice,
Sans manières, sans cliché, jamais, aucun.
Et quelle occupation de l’espace !
Et quel raffinement dans la construction !
Tout cela « L’air de rien ».
Du grand Art !
Jean-Pierre Tailhade