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Croisette

Décembre 1990, Munich, Cave Poésie Toulouse 

 

Mise en scène : Patrick Abejean

Texte : Meier, Sarrazin, Abejean

Avec : Waki Meier, Hélène Sarrazin

Deux femmes, étrangères l'une à l'autre, de cultures et de langues différentes, se rencontrent. Difficultés et bonheurs de la découverte à travers des réminiscences de jeux d’enfants.

Finesse des trouvailles de la mise en scène de Patrick Abejean, à l’image de cette inénarrable partie de Sept familles jouée avec des cartes postales et de véritables photos de familles ou de la visualisation du temps qui passe au rythme des brins d’herbe qui naissent, poussent et meurent sur un coin de la scène.

Mais c’est à la justesse du jeu des deux actrices que la pièce doit l’essentiel de ses qualités.

B.D. La Dépêche

 

Spectacle « sans prétention ». Halte là ! Je dirais « pas prétentieux », nuance !

… sans volonté bidon de jongler avec des concepts qui font chic…

Inutile pour Patrick Abejean de saisir le sujet du spectacle à bras le corps pour lui faire cracher tout ce qu’il a à dire, chaque chose vient en son temps à qui sait attendre : un gag, une saynète triste, un petit clin d’oeil à notre mémoire proustienne, un gag again…

Tout un jeu quasi-cinématographique vient épauler la théâtralité de la pièce, « Croisette » fourmille d’ellipses et de fondus au noir, d’arrêts sur images et de scènes réitérées. Ce découpage en plans séquences s’amuse à donner l’impression du temps qui cavale.

Valérie Appert

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