top of page
amphit.jpg

Amphitryonne

Commande d'écriture à Serge Valletti

Mise en musique : Juliette

Mise en scène : Patrick Abejean assisté par Hélène Sarrazin.

Scénographie : Jean-Baptiste Gaudin

Lumière : Japy

Avec : Anna Andreotti , Domi Giroud, Hélène Sarrazin, Hélène Salies, Jean-Pierre Moulère, Patrick Abejean 

Décembre 1996

Spectateurs et comédiens s'installent dans une "cage noire". Pas de projecteurs, tout le jeu d'éclairage se fait à partir de sources inattendues : tasses enflammées, petites lampes alimentées par un vélo-dynamo, lanternes, bougies...

"On savait que les dieux étaient tombés sur la tête. Les Cyranoïaques le prouvent avec cette comédie musicale dans la nuit, à la fois étrange, pleine d'humour et d'ironie. Le Panthéon revisité par Serge Valletti et Patrick Abéjean est un joyeux foutoir. Les genres se mélangent. Toute la comédie est parsemée de moments musicaux jubilatoires qui naviguent entre l'opéra mozartien, la chanson réaliste, la java et les "songs" de Kurt Weill, composés avec tendresse et dérision par Juliette.

Amphitryonne.jpeg

L’espace est éclairé par des bougies ou par un phare de voiture alimenté par le pédalage de Mercure-Sosie.

Branquignolade de notre temps, suite de cocasseries bourrées de clins d’oeil, d’autant plus efficaces qu’elles fusent au ras du public dans lequel les comédiens-chanteurs-manipulateurs sont littéralement immergés. Leur talent jubilatoire est puissamment communicatif et l’on sort de là tout ébaudi, tant la gymnastique à laquelle ils nous convient est propre à stimuler nos méninges et à réveiller notre goût de l’humour.

Yvette Lucas Nouvelles 31

 

Un pur régal

On ne sait plus très bien qui est qui. C’est voulu. Valletti a souhaité reformuler de façon métaphorique une des énigmes fondamentales du théâtre, l’illusion.

Toute la comédie est parsemée de moments musicaux jubilatoires et toniques écrits par Juliette. Un pur régal. Le démarrage dans le noir complet permet de déguster le texte dans toute sa profondeur.

Le théâtre vu comme ça surprend et séduit. La formule fantaisie musicale a fait un tabac.

Annie Hennequin La Dépêche

 

Boulettes de viande et festin de pierre, le chaos de la truculence.

Le panthéon revisité par Serge Valletti et mis en scène par Patrick Abejean est un joyeux foutoir (à ne pas prendre du tout au sens péjoratif), bourré de références mythologiques  malicieusement assaisonnées  d’humour et d’ironie.

Tragique comme les clochards de Beckett, référence aussi au festin de pierre de Dom Juan, le Jupiter-féminin vantant les charmes orgiaques debout sur une table en flamme, tel un Deus ex machina.

M.L. Wernert Sud Ouest

 

Les Dieux sont tombés sur la tête

Comme pour une cérémonie, tous en rond dans l’obscurité, propice aux songes, et traversé par des lumières un peu fantastiques, bricolées sans l’aide d’un seul projecteur.

Le texte très drôle complètement irrévérencieux , avec des Dieux qui ne croient pas eux-mêmes à ce qu’ils font, des hommes qui ne croient pas vraiment aux Dieux; Plus personne n’a l’hypocrisie de faire croire qu’il croit.

Ils ont embringué Juliette dans cette nouvelle aventure « Amphitryonne ». La chanteuse toulousaine qui a décroché dernièrement une Victoire de la musique, a composé 13 morceaux inédits pour ce spectacle. Des musiques qui empruntent à tous les styles du classique à la java, entre opérette et théâtre brechtien.

Sylvie Roux La Dépêche

bottom of page